Bienvenue sur le blog Mes Premières Ruches !
Si vous êtes nouveau ici, je vous partage un guide gratuit de 31 pages pour les apiculteurs débutants. Ce guide vous explique les bases, comment s'équiper et comment se former à l'apiculture cliquez ici pour télécharger le bonus gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Mes Premières Ruches, le blog des apiculteurs !
Il me semble que je vous ai déja vu dans le coin 😉
Comme on se connaît, vous voudrez sans doute lire mon guide pour les apiculteurs. Ce guide vous explique les 4 plus grosses erreurs que font les apiculteurs et je vous propose 7,5 conseils redoutables pour être un meilleur apiculteur cliquez ici pour télécharger le bonus gratuitement ! 🙂
Plusieurs médias français dénoncent l’installation des ruches en ville, clamant une surpopulation et des dangers potentiels. Cependant, cette perception alarmiste mérite d’être examinée de plus près.
Les ruches en ville contribuent à un écosystème urbain plus durable et renforcent notre lien avec la nature environnante. Dans cet article, je vous propose de déconstruire les idées reçues et d’explorer des pistes pour continuer le développement de l’apiculture urbaine.
La pratique de l’apiculture en ville, une pratique aussi connue sous le nom d’apiculture urbaine, a fait son apparition au début du XXIe siècle.
Cette forme d’apiculture en milieu urbain, caractérisée par l’implantation de ruches en ville, offre une opportunité pédagogique unique. En effet, la visite des ruches est rendue accessible aux citadins pour ouvrir les ruches en groupe, les observer et apprendre l’apiculture.
L’essor de l’apiculture urbaine s’explique également par l’appauvrissement des ressources à la campagne du fait de l’utilisation des pesticides et de l’agriculture intensive.
Les abeilles s’acclimatent bien à l’environnement urbain dès lors que les ressources en fleurs mellifères et en eau sont disponible dans un rayon de 3km aux alentours de la ruche. Cette distance correspond au rayon d’action des abeilles butineuses.
Des recherches approfondies ont démontré que la qualité du miel produit à partir de ruches en ville n’est ni supérieure ni inférieure à celle du miel provenant de la campagne. Par conséquent, la pollution urbaine ne semble pas affecter la qualité du miel.
dans des prisons grâce au travail de l’association Happyculteur
Du coup, certaines grandes villes françaises ont une densité forte de ruches, c’est notamment le cas pour la ville de Paris avec une densité de 15 à 20 ruches par km2 (1500 à 2500 ruches installées) ou encore la ville de Lyon qui compte plusieurs centaines de ruches.
Pourquoi des entreprises installent des ruches ?
L’installation de ruches en ville répond à plusieurs raisons :
Contribuer à la sauvegarde de l’abeille
Partager au sein de l’entreprise un projet original et fort avec les salariés
Communiquer auprès de vos clients et partenaires sur votre engagement et développer votre image
Intégrer une démarche RSE concrète (Responsabilité Sociétale des Entreprises)
Participer à la pollinisation de votre territoire et favoriser la biodiversité
Produire son propre miel avec mise en pot au couleur de l’entreprise
Offrir de la découverte et du plaisir aux salariés qui souhaitent visiter le rucher
Petit topo sur les abeilles domestiques et sauvages
L’abeille domestique, également connue sous le nom d’abeille mellifère (Apis mellifera), est l’espèce d’abeille la plus couramment élevée pour la production de miel et la pollinisation des cultures. Elles vivent dans des colonies organisées, composées de milliers d’abeilles, comprenant une reine, des ouvrières et des faux-bourdons.
En revanche, les abeilles sauvages, qui comprennent environ 970 autres espèces en France, peuvent vivre seules (abeilles solitaires) ou en petits groupes (abeilles sociales non mellifères), et beaucoup d’entre elles construisent leurs nids dans le sol, dans du bois ou dans d’autres habitats naturels. Contrairement aux abeilles mellifères, la majorité des abeilles sauvages ne produisent pas de miel.
Ces deux types d’abeilles jouent un rôle crucial dans la pollinisation des plantes, mais leur mode de vie, leur comportement et leur interaction avec l’environnement sont assez différents.
Ce que disent les médias en France
Les grands titres des médias sur les ruches en ville
Depuis quelques années, certains médias français se relayent pour publier des articles pour mettant en avant les limites de l’apiculture en ville.
Voici quelques titres chocs des médias
« L’abeille en ville, une fausse bonne idée ?« par Le Monde
« Comment la mode des ruches en ville peut se retourner contre les abeilles« par Le Monde (vidéo)
« Les ruches sur les toits des villes, une tendance qui n’est plus vraiment une évidence« par le journal 20 minutes
« Arrêtez de mettre des ruches partout« de France Inter
Quels sont les principaux arguments contre les ruches en ville
Je vous propose de passer en revue les principaux arguments de ces articles qui dénoncent l’installation de ruches en villes
« Les abeilles constituent une armée d’ouvrières au service de l’homme »
Le Monde
Cette phrase veut faire passer l’apiculteur comme un exploiteur, un profiteur. Les abeilles travaillent et l’apiculteur récolte. C’est un très gros raccourci qui fait passer l’apiculteur comme un « esclavagiste ». Or l’apiculture est un vrai travail qui ne résume pas à une récolte, il y a tellement de choses à faire par l’apiculteur : veiller à l’état sanitaire des abeilles, à leur développement, les protéger des prédateurs, les soigner contre les maladies.
De plus tous les apiculteurs ne recherchent pas forcément à faire du miel, certains souhaitent former d’autres apiculteurs, sensibiliser les jeunes au monde des insectes, polliniser des jardins …
« Les abeilles consomment tout ! Il ne reste plus rien pour les abeilles sauvages » France Inter
« En ville, la surpopulation d’abeilles domestiques menace les pollinisateurs sauvages » biodiversite.gouv.fr
Là encore, la phrase est très simplificatrice. Elle part du postulat que les abeilles sauvages et domestiques se nourrissent des mêmes plantes. Or chaque espèce d’abeille a des goûts différents ainsi qu’une capacité de butinage différente.
Sur le papier, le combat semble déloyal.
Dans les faits, « méfions-nous des conclusions hâtives. En écologie, il faut utiliser les bons mots. Ce que l’on a prouvé, c’est que lorsqu’il y a beaucoup de ruches, on trouve moins d’espèces sauvages qui viennent butiner. Le lien de cause à effet doit être étudié » insiste Benoît Geslin, docteur en Ecologie, maître de Conférences à Aix Marseille Université.
Certaines fleurs sont bien sûr butinées aussi bien par les abeilles sauvages et domestiques. Toutefois des fleurs sont délaissées par les abeilles domestiques car ce nectar ne les intéresse pas ou encore la taille de leur trompe ne leur permet pas d’accéder au nectar.
De plus, l’étude scientifique intitulée ‘L’importance des zones urbaines pour les insectes qui visitent les fleurs » publiée sur le site The Royal Society montre que les zones urbaines peuvent soutenir une grande diversité de pollinisateurs, y compris les abeilles domestiques et sauvages, sans nécessairement impliquer une forte concurrence pour les ressources.
« Il faut protéger les pollinisateurs sauvages »
C’est une évidence. Par contre au lieu d’opposer en disant « abeilles domestiques ou abeilles sauvages », je préfère dire « abeilles domestiques et abeilles sauvages » !
Nous avons une méconnaissance des pollinisateurs sauvages du fait de leur nombre, de leur diversité et aussi parce qu’ils n’apportent pas un bénéfice direct et tangible aux hommes, outre la pollinisation.
La diversité des abeilles sauvages est prodigieuse. Ces espèces d’abeilles sauvages sont toutes importantes pour la pollinisation et contribuent à la diversité et à la beauté de nos écosystèmes.
Voici un aperçu des abeilles sauvages les plus populaires
Abeille charpentière (Xylocopa violacea) : cette grande abeille noire à reflets bleu violacé est remarquable pour sa taille et ses couleurs vibrantes. Comme son nom l’indique, l’abeille charpentière creuse des tunnels dans le bois pour y établir son nid.
Abeille cotonnière (Anthidium manicatum) : cette espèce se distingue par sa coloration noir et jaune vif. Les femelles utilisent des fibres de plantes pour construire des nids douillets pour leurs œufs.
Abeille maçonne (Osmia bicornis) : ces abeilles sont connues pour leurs corps robustes et leurs couleurs métalliques. Les femelles construisent des nids en utilisant de la boue ou de l’argile, d’où leur nom.
Megachile (Megachile centuncularis) : ces abeilles, souvent appelées « abeilles à feuilles coupantes », sont connues pour leur habitude de découper des morceaux de feuilles ou de pétales pour construire leurs nids.
Andrena (Andrena fulva) : Communément appelée l’abeille mineuse, cette espèce est remarquable pour son abdomen rouge orangé. Les femelles creusent des nids dans le sol où elles pondent leurs œufs.
L’installation de ruches en ville n’est pas un problème !
En effet, plutôt que de pointer du doigt les apiculteurs et les entreprises qui installent des ruches en villes, je pense qu’il faut réfléchir de manière plus large.
Premier problème : ces articles se basent tous sur une seule et même étude
Mon premier étonnement est que les médias citent tous la même étude pour dénoncer l’installation des ruches en ville.
L’étude en question est parue en 12 septembre 2019 par Isabelle Dajoz sur le site Plos One. Elle a collaboré avec Lise Ropars, Colin Fontaine, Audrey Muratet et Benoît Geslin.
Cette étude est intitulée « Wild pollinator activity negatively related to honey bee colony densities in urban context » (L’activité des pollinisateurs sauvages est négativement liée à la densité des colonies d’abeilles en milieu urbain).
Isabelle Dajoz est spécialiste de l’écologie, de la pollinisation et des liens entre la biodiversité et le fonctionnement des réseaux d’interactions plantes-pollinisateurs.
L’étude a révélé que le taux de visite des pollinisateurs sauvages (grandes abeilles solitaires, bourdons et scarabées) est négativement lié à la densité des colonies d’abeilles domestiques dans le paysage environnant.
Je ne remets pas en question cette étude ni la légitimité d’Isabelle Dajoz. Je tiens à mettre en avant l’utilisation qu’ont les médias à partir d’une seule étude. C’est un peu léger comme source 🤔
Deuxième problème : la politique urbaine
Compte tenu de nos modes de vie, de consommation et de travail, nous nous concentrons dans les villes. Du coup, la ville gagne du terrain, à un rythme tel que la superficie que les villes occupent en France a triplé depuis les années 1960 ! (source)
Le morcellement et la bétonisation des villes limitent l’installation et la dispersion des espèces. Le sol et le sous-sol, habitats pour un quart des espèces vivantes, sont stérilisés par les revêtements en béton, pierre, asphalte, etc.
Les gaz toxiques émis par le chauffage et les transports nuisent à l’installation ou au développement de certaines espèces. Le bruit et l’éclairage artificiel peuvent également perturber certaines espèces d’oiseaux, de mammifères et de chauves-souris.
Ce n’est pas la ville qui pose le plus gros problème, mais plutôtson étendue ! Car lorsqu’une ville grandit, elle « ronge » bien souvent sur des terres agricoles et sur des espaces naturels. Ainsi la densité et l’artificialisation du milieu urbain sont contraires aux conditions favorisant la biodiversité.
On peut bien sûr se poser la question de nos modes de vie et de travail.
Concernant les espaces verts, et cela m’a beaucoup étonné de l’apprendre : les villes ne perdent pas des espaces verts. C’est même le contraire.
Par exemple, la ville de Paris n’a pas perdu pas d’espaces verts par rapport au XIX et XXe siècle d’après l’étude « Étude Évolution de la nature à Paris, de 1730 à nos jours »
Troisième problème : les ressources disponibles
Je trouve curieux de parler d’un problème de densité de ruches car tout dépend de l’offre de nourriture en face.
En effet, il y a une grande différence entre l’installation d’un rucher dans une plaine céréalière avec un apport très faible pour les abeilles domestiques et l’installation d’un rucher dans un espace naturel protégé.
On ne peut pas comparer la densité de ruches de ces deux ruchers.
De plus, comme le dit Paul Fert, un apiculteur professionnel très connu, « Tous les insectes qui cherchent du nectar et du pollen peuvent être en concurrence les uns et les autres [ …] S’ils le sont, c’est qu’il n’y a pas assez de ressources et trop de bouches à nourrir. »
Il y a donc un problème de ressources pour les pollinisateurs dans les environnements urbains, même Isabelle Dajoz le reconnaît dans son étude.
L’étude reconnaît que d’autres facteurs, tels que la pollution, les pesticides et la quantité de ressources florales, pourraient également influencer les résultats.
Les auteurs de l’étude suggèrent que les propriétaires fonciers pourraient concentrer leurs efforts sur l’augmentation des ressources florales et des habitats pour les pollinisateurs plutôt que d’ajouter des colonies d’abeilles.
Oui, il faut continuer d’installer des ruches en ville !
Les villes ont besoin des ruches
L’apiculture est une fenêtre ouverte sur le monde du naturel et du vivant. Lorsque l’on s’intéresse à l’apiculture, on ne s’intéresse pas qu’aux abeilles domestiques et à la récolte de miel. Nous prenons conscience de l’ensemble des insectes et des espèces végétales.
L’apiculture est une des rares occasions d’ouvrir les yeux vers le naturel pour les citadins. C’est l’occasion aussi bien pour les écoliers, collégiens, lycéens mais également aux personnes travaillant en entreprise de visiter des ruches, de voir les abeilles butiner, de s’émerveiller devant les planches d’envol des ruches.
Un rucher sur le toit d’un immeuble
Il n’y a bien sûr, pas que l’apiculture qui soit une ouverture vers le naturel, il existe également :
les jardins partagés
les potagers en ville
les sorties scolaires dans la nature
le scoutisme
les balades en famille en forêt
La ville a besoin de verdure
Plutôt que de se concentrer sur « qui mange dans l’assiette de qui » entre les abeilles domestiques et les abeilles sauvages, je crois qu’il faut avant tout accroitre la végétalisation des villes en plantant des plantes riches en ressources nectarifères et pollinifères.
« Il faut placer plus de végétaux. On peut planter plus de plantes mellifères comme la lavande, le romarin, ou encore le tilleul »
Paul Fert, apiculteur professionnel
Voici quelques pistes pour favoriser la biodiversité dans les villes :
Arrêter l’utilisation des pesticides comme à Paris et à Lyon
Installer des végétaux sur les toits et les murs
La végétalisation des villes, c’est-à-dire la plantation de plus d’arbres et de plantes dans les zones urbaines, apporte beaucoup d’avantages. Les plantes aident à garder les villes plus fraîches en réduisant la température jusqu’à 10 °C grâce à l’ombre qu’elles offrent et à l’eau qu’elles libèrent dans l’air.
Les plantes agissent aussi comme des barrières contre la saleté et le bruit de l’air, rendant l’air plus propre et les rues plus calmes. En plus de cela, avoir plus de nature autour de soi peut rendre les gens plus heureux et plus détendus. Cela améliore la vie dans la ville et peut rendre les gens plus sains à la fois dans leur corps et dans leur tête.
L’installation de ruches doit être raisonnée et réfléchie
Je crois que l’installation de ruches ne doit pas se faire sur un coup de tête.
Il y a bien sûr des règles légales à respecter : arrêtés préfectoraux et municipaux mais également le code de l’urbanisme.
Il y aussi une étude qui doit être faite sur le potentiel mellifère de la zone d’implantation des ruches en s’aidant d’outil comme BeeGIS afin d’évaluer le potentiel mellifère entourant le rucher.
L’installation de nouvelles ruches devrait êre régulée par un « comité » composé :
des membres du syndicat apicole de la ville
des élus locaux
du gestionnaire des espaces verts de la zone d’implantation cible
Charge également aux élus de créer des milieux propices au développement des abeilles sauvages : pour leur nidification, des zones de reproduction ainsi que des ressources nectarifères.
L’apiculteur qui gère le rucher se doit également d’avoir une formation adéquate (syndicat apicole ou autre formation solide en apiculture).
L’installation des ruches en ville n’est pas un problème à fuir, mais une opportunité à saisir. En regardant au-delà des titres sensationnalistes et des critiques mal informées, nous découvrons que les ruches urbaines jouent un rôle essentiel dans la création d’un environnement plus vert et plus durable. La clé réside dans une approche réfléchie et bien planifiée mais également en étant à la recherche d’un équilibre.
Ne disons pas « non » aux ruches en ville, mais accueillons-les comme des partenaires précieux dans la construction de villes plus vivantes où l’ensemble des insectes a sa place.
L’abeille de France n° 1100 d’avril 2022 (Rôle du SNA à Roubaix qui avait pris un arrêté restreignant l’installation de ruches) – Merci à Walid Loulidi
L’abeille de France n° 1102 de juin 2022 (Concurrence, complémentarité, complicité entre abeilles domestiques et abeilles sauvages, et aussi avec d’autres insectes) – Merci à Walid Loulidi
Bonjour Luc, je ne comprends pas votre commentaire. Vous parlez d’une ruche à 500m sous le sol ? Pouvez vous clarifier votre propos afin que je puisse vous répondre ?
Super article, préservons les abeilles !
Est-il possible d’installer une ruche dans son jardin ?
Mais je suis en pleine ville, il est tout petit. J’ai peur d’etre trop proche de la ruche et que les enfants se fassent piquer.
Oui c’est possible d’installer une ruche dans son jardin même s’il est petit.
Selon l’article 211-7 du Code rural : « Ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, ou un dénivelé de 2 mètres, sans solution de continuité »
En ville, il y a les arrêtés municipaux qui régissent l’installation des ruches
chargement…
À propos de ce blog
Je m'appelle Guillaume, je suis apiculteur et formateur en apiculture.
Avec ce blog, je vous aide à comprendre et apprendre l'apiculture de A à Bzzzzzzzzz 😁
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok
j’ai besion un ruche a 500m sous sol ???
Bonjour Luc, je ne comprends pas votre commentaire. Vous parlez d’une ruche à 500m sous le sol ? Pouvez vous clarifier votre propos afin que je puisse vous répondre ?
Super article, préservons les abeilles !
Est-il possible d’installer une ruche dans son jardin ?
Mais je suis en pleine ville, il est tout petit. J’ai peur d’etre trop proche de la ruche et que les enfants se fassent piquer.
Oui c’est possible d’installer une ruche dans son jardin même s’il est petit.
Selon l’article 211-7 du Code rural : « Ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, ou un dénivelé de 2 mètres, sans solution de continuité »
moi je pense pas
En ville, il y a les arrêtés municipaux qui régissent l’installation des ruches